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Les coulisses

du parc animalier

Comment les animaux passent l’hiver à 1500m d’altitude? Qui s’en occupe?

 

Le parc de Merlet est adhérent du syndicat AFDPZ (Association française des Parcs Zoologiques), retrouvez ici notre charte éthique

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L'hiver

A 1500 mètre d’altitude, l’hiver amène bien  souvent plus d’un mètre de neige. Pas facile de se déplacer ni de s’alimentere! Alors les animaux doivent s’adapter par:

  • le pelage : la faune de montagne adapte son poil aux températures. Très court l’été, le pelage s’épaissit pour l’hiver, il est alors composé de laine et de poils à la couleur plus foncée pour capter la chaleur du soleil. D’autres espèces dont la priorité est de ne pas se faire croquer, adopte un pelage blanc immaculé pour se confondre dans la neige (lièvre, lagopède, hermine…)
  • le comportement : la nourriture n’est pas abondante l’hiver alors, économie d’énergie! Les animaux bougent très peu et empruntent les mêmes petits sentiers pour ne pas s’épuiser. 
    Alors, vous trailers, skieurs téméraires hors-piste, gardez à l’esprit qu’en dérangeant la faune l’hiver vous la tuez à petit feu…
  • l’hibernation. Certains animaux comme les marmottes ont trouvé la parade! Ils dorment pendant six mois. Alors il faut manger deux fois plus l’été pour faire des réserves de graisse et se creuser un bon terrier hors-gel.

Ici à Merlet, les animaux restent libent mais stagnent en forêt, on leur apporte tout les jours du foin. Huit à neuf tonnes sont distribués dans l’hiver

Lamas dans la neige au parc de Merlet
Troupeau de mouflons dans l'herbe verte

L'été

L’été les animaux s’alimentent avec l’herbe présente sur l’alpage.
Tous les 2 jours, avant l’ouverture du parc au public, le soigneur animalier distribue des céréales dont nos animaux sont friands. Ainsi, tous descendent savourer les gourmandises, sauf ceux qui ne vont pas bien! Ce qui nous permet de tous les compter, les observer et de savoir quel individu a un souci.

Mais ce travail auprès des animaux est une petite partie de notre travail quotidien. En effet, l’entretien du terrain, des installations nous occupe tous les jours. Bien entendu l’accueil du public, la surveillance et l’animation des visites est le plus chronophage en pleine saison.

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Les soins et captures

Bien que logés dans un milieu vaste et très proche du milieu naturel, nos hôtes à quatre pattes subissent les contrainte de la captivité : promiscuité entre espèces engendre une lutte territoriale et un certain stress pour les plus faibles, surpopulation engendre malgré nos soins une pression des parasites.

 

Pour les captures on utilise la télé-injection d’anesthésiant, et il faut pour cela tirer une fléchette à moins de 20 mètres de l’animal, et bien viser le muscle de la cuisse, quand il est bien de profil.

Certaines espèces comme les mouflons sont toujours les uns contre les autres, les chances sont très minces de voir celui que l’on doit flécher isolé des autres et dans la bonne position! Et quand ces conditions sont réunies, il faut que l’animal ne résiste pas trop au produit anesthésiant car en effet le stress provoque chez eux une sorte de résistance et il ne dort jamais ! Alors on monte les doses : avec une dose de mouflon, on peut endormir 4 chamois !!!

Bouquetin neige face à la vallée - Parc de Merlet