
INformations
Eté 2019
Le Parc, le Restaurant et la Boutique sont ouverts du
1er mai au 30 septembre 2019 :
– Mai, Juin et Septembre : tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi. Ouvert le lundi 10 juin (pentecôte)
– Juillet et Août : tous les jours de 9h30 à 19h30
Tarif d’entrée
Adulte: 8,00€
Enfant de 4 à 15 ans : 5.00€
Tarif réduit: groupes (à partir de 15 personnes payantes et sur réservation) et personnes handicapées
Les chiens, même en laisse ne sont pas admis dans le parc. Une niche est à disposition.
Information hiver
Le parc est fermé en hiver. Renseignez vous sur les randonnées en raquettes avec accompagnateur (français uniquement)
venir a merlet
A pied
Depuis Chamonix, sentier pédestre « petit balcon Sud », à partir des Gaillands ou des Bossons, 1h30 de montée et 500m dénivelé
Depuis Les Houches par Coupeau et Christ-Roi : alternance de sentier et de route, 1h30 à 2h de montée, 500m dénivelé
Ne ratez pas le panneau ‘code’ à la montée pour bénéficier d’une réduction à l’entrée du parc !!
En voiture
Adresse exacte pour le GPS : 2495 chemin de Merlet, 74310 Les Houches
Depuis Annecy, Sallanches, prendre N205 direction Chamonix; sortir aux Houches n°27 « Les Houches Centre » et suivre le fléchage.
Depuis Chamonix, prendre N205 direction Annecy, sortir aux Houches « Chef-lieu ».
6 km de route de montagne, soyez prudents!
Parkings P1 et P2 (30 places) réservés aux personnes à mobilité réduite et pour les mieux portants il restera 1000 à 1500 mètres à parcourir à pied (20 minutes) depuis les parkings P3 et P4 plus éloignés (100 places). Un peu de courage, le paradis se mérite!!
En navette depuis la gare des Houches
Navette 8 places gratuite
Du lundi au vendredi entre le 2 juillet et le 31 août 2019
Correspondance avec les trains gare des Houches qui arrivent à –h33
Départ de la gare des Houches : toutes les 30 min de 9h35 à 12h35 et de 14h05 à 17h05
Retour Merlet (P1) : toutes les 30 min de 9h50 à 12h50 et de 13h50 à 17h50.

Restaurant ou pique nique ?
Au restaurant
Marc et Caro vous accueillent au « Balcon de Merlet ». Dégustez la croûte, la tartiflette et autres spécialités de la maison sur la plus magnifique terrasse panoramique de la vallée!! Un intérieur sympa vous abrite en cas de mauvais temps.
Salades, plateaux froids, omelettes et spécialités savoyardes entre 13 et 22€, menu enfant à 10€.
Les réservations pour le restauant sont prises au téléphone ou sur place le matin de 9h à 11h au 06 07 87 81 76 .
Nous réservons les tables uniquement de 11h45 à 12h15. Passé ce délai nous plaçons les tables au fur et à mesure et ce jusqu’à 15h (juillet aout)
Les SMS et messages vocaux ne sont pas pris en compte.

Pique-nique
On passe facilement la journée à Merlet, alors n’hésitez pas à emporter votre casse-croûte !
Les pique-niques se consomment sur notre sympathique aire aménagée, à l’extérieur du parc afin de préserver la tranquillité et la bonne santé des animaux. Ombre ou soleil, avec vue!
Avec le tampon sur la main, vous sortez et entrez librement.
Un moment de calme avant de retrouver les animaux dans le parc.
Attention, il n’y a pas d’eau potable sur le site: n’oubliez pas vos gourdes d’eau!
Vous êtes dans le parc ? Suivez-nous pour la visite !
A savoir
Pour votre sécurité et le bien-être des animaux, nous vous demandons de RESTER SUR LES SENTIERS, de PIQUE-NIQUER à l’extérieur du parc, de RESPECTER LE CALME DU SITE. Les chiens sont interdits. L’eau n’est pas potable.
En juillet et août des animations sont proposées en français sur plusieurs thèmes, les animaux et la montagne (se renseigner à l’accueil)
En permanence, la salle d’exposition vous accueille avec projection de films.
Consulter également le programme des événements de l’été.

Organisez votre visite
La visite est libre. Deux circuits permettent de découvrir le parc :
- Le circuit balisé en vert est le plus facile, il dure environ 1h et est accessible en poussette.
- le circuit balisé en bleu rallonge votre parcours d’une heure environ donc compter 2h au total. Il permet de parcourir la totalité du parc, avec un peu de dénivelé. Il s’adresse aux bons marcheurs et n’est pas accessible aux poussettes (prévoir le porte bébé)
Tout au long de votre visite, vous rencontrerez des panneaux en forme d’étoile avec des lettres. Chaque lettre correspond à une information complémentaire que vous trouverez sur cette page.


1 – Accueil du parc – Entrée / Sortie
2 – Aire de Pique-nique
3 – Bar – Restaurant – Boutique Souvenirs
4 – WC toilettes sèches écologiques
5 – Espace animation
6 – Exposition et salle vidéo
7 – Mazot traditionnel
8 – Zone de silence
Les étoiles signalent des panneaux d’animation ludiques
Les animaux

Le bouquetin
Le roi des Alpes ! Imposant avec ses cornes pouvant atteindre 1 m, avec ses 80kg, le bouquetin reste un animal d’une agilité extraordinaire dans les rochers malgré ses attitudes nonchalantes. Il ne craint pas l’homme, ce qui lui a valu une quasi extermination…c’est aujourd’hui une espèce protégée.
L’étagne (nom donnée à la femelle bouquetin) porte des cornes de 15 à 20 cm. Dotée d’un fort caractère, elle ne se laisse pas dominée par les boucs ! Elle donne naissance à son premier cabri à l’âge de 4 ans, ce qui est très tard. Le petit, bien que très dégourdi, grandit lentement.


La marmotte
Sympathique rongeur, emblème des Alpes, la marmotte ne fait que dormir comme le dit le dicton « dormir comme une marmotte »! Et pour cause: elle hiberne 6 mois de l’année (d’octobre à mars), puis dort la nuit en été et s’offre même le luxe d’une sieste en milieu de journée!!
Les marmottes vivent en famille sur un territoire d’un hectare aménagé de nombreux terriers. Le terrier principal est équipé de chambre(s), toilettes et plusieurs entrées. Méfiante et souvent difficile d’approche, la marmotte heureusement est gourmande.



Le chamois
La seule antilope sauvage d’Europe, 35 kg, le chamois est parfaitement adapté à la montagne : il peut monter 1000m de dénivelé en 15 min, là où il nous faudrait environ 3 heures !! Ses sabots s’écartent quand il court, ce qui lui permet de se déplacer facilement dans la neige profonde : c’est le système des raquettes à neige.
Mâles et femelles portent de petites cornes noires en crochet.
Les cabris naissent en mai.


Le mouflon
Les mâles sont ornés de cornes épaisses, lourdes qui forment un cercle complet à l’âge adulte ; 40% des femelles portent de petites cornes de 15 cm, les autres n’en ont pas.
Originaire de Corse, le mouflon est adapté à la moyenne montagne. Animal craintif et particulièrement grégaire, il est néanmoins très prolifique et résistant. Les femelles peuvent reproduire dès leur première année !

Le daim
Les daims, originaires d’Europe centrale ne sont quasiment plus représentés en liberté mais seulement en captivité.
La période du brâme est un joli spectacle durant les mois de septembre et octobre. On appelle la femelle la daine.
Cerfs sika et daims sont de même corpulence et leur robe se ressemble : brune/rousse mouchetée de points blancs. Pour les différencier, observez les bois des mâles : ceux des daims sont palmés avec une multitude de pointes ; les pattes sont blanches chez le daim et brun/noir chez le sika.


Le cerf sika
Les cerfs sika sont originaires d’Asie.
Ces petits cervidés vivent en grande famille. Les bois des mâles sika sont peu ramifiés : maximum 8 cors .
La biche met bas à un faon chaque printemps. Peu dégourdi, le faon ne peut suivre sa mère, elle le cache donc les deux premières semaines et le laisse seul toute la journée : ne touchez pas les faons, ils ne sont pas abandonnés !



Le lama
Animal domestique originaire d’Amérique du Sud, le lama est adapté aux conditions climatiques rigoureuses grâce à sa couverture laineuse épaisse. Il est utilisé en Europe pour le débroussaillage et la randonnée.
Les canines présentes chez le mâle uniquement rendent sa morsure particulièrement dangereuse, la nature a d’ailleurs doté les lamas d’une peau très épaisse au niveau du cou


La basse cour
A plumes ou à poils, d’autres petits animaux sont présents pour égayer votre visite !
Les oies gardiennes des lieux vous accueillent de manière sympathique ou non selon leur humeur ! Les poules pondeuses vont à leur gré entre les chalets du hameau de Merlet Derrière. Quatre ruches hébergent des colonies d’abeilles « noires », la race de la région.
Enfin, vous trouverez nos deux grosses lapines avec leur marmaille dans leur grand enclos à Merlet-Devant.
Les coulisses du parc


L'hiver
A 1500 mètre d’altitude, l’hiver amène bien souvent plus d’un mètre de neige. Pas facile de se déplacer ni de s’alimenter ! Alors les animaux doivent s’adapter par :
– le pelage: la faune de montagne adapte son poil aux températures. Très court en été, le pelage s’épaissit pour l’hiver, il est alors composé de laine + poils couleur très foncée pour capter la chaleur du soleil. D’autre espèces dont la priorité est de ne pas se faire croquer, adopte un pelage blanc immaculé pour se confondre dans la neige (lièvre, lagopède, hermine)
– le comportement: la nourriture n’est pas abondante l’hiver alors: économie d’énergie! Les animaux bougent très peu et empruntent les mêmes petits sentiers pour ne pas s’épuiser. Et vous, sportifs, skieurs téméraires hors-piste, gardez à l’esprit qu’en dérangeant la faune l’hiver vous la tuez à petit feu…
– l’hibernation. Certains animaux comme les marmottes ont trouvé la parade! Ils dorment pendant 6 mois. Alors il faut manger 2 fois plus l’été pour faire des réserves de graisse et se creuser un bon terrier hors-gel.
Ici à Merlet, les animaux restent libres mais stagnent en forêt, on leur apporte tout les jours du foin. 8 à 9 tonnes sont distribuées dans l’hiver.
L'été
L’été les animaux s’alimentent avec l’herbe présente sur l’alpage. Tous les 2 jours, avant l’ouverture du parc au public, le soigneur animalier distribue des céréales dont nos animaux sont friands. Ainsi, tous descendent savourer les gourmandises, sauf ceux qui ne vont pas bien! Ce qui nous permet de tous les compter, les observer et de savoir quel individu a un souci.
Mais ce travail auprès des animaux est une petite partie de notre travail quotidien. En effet, l’entretien du terrain, des installations nous occupe tous les jours. Bien entendu l’accueil du public, la surveillance et l’animation des visites est le plus chronophage en pleine saison.

Les soins et captures
Bien que logés dans un milieu vaste et très proche du milieu naturel, nos hôtes à quatre pattes subissent les contrainte de la captivité : promiscuité entre espèces engendre une lutte territoriale et un certain stress pour les plus faibles, surpopulation engendre malgré nos soins une pression des parasites.
Pour les captures on utilise la télé-injection d’anesthésiant, et il faut pour cela tirer une fléchette à moins de 20 mètres de l’animal, et bien viser le muscle de la cuisse, quand il est bien de profil.
Certaines espèces comme les mouflons sont toujours les uns contre les autres, les chances sont très minces de voir celui que l’on doit flécher isolé des autres et dans la bonne position! Et quand ces conditions sont réunies, il faut que l’animal ne résiste pas trop au produit anesthésiant car en effet le stress provoque chez eux une sorte de résistance et il ne dort jamais ! Alors on monte les doses : avec une dose de mouflon, on peut endormir 4 chamois !!!
Environnement naturel

Les glaciers
Devant vous Le Glacier des Bossons (le plus grand) et le Glacier deTaconnaz
Tous deux sont des glaciers en cascade: leur descente est plus rapide: plus de 100m/an ( le Dôme du Goûter est un glacier en calotte, la Mer de Glace est un glacier de fond de vallée),
En effet, les glaciers avancent ! Comment ça marche?
La glace se forme au dessus de 3000 m d’altitude, par l’accumulation de la neige. Le poids de la glace fait qu’elle descend naturellement vers la vallée. Sur son passage elle emmène des cailloux, parfois de gros rochers, qui usent la roche : on peut donc observer les traces laissées par les anciens glaciers (moraines, roches polies, blocs erratiques)
Ainsi, la glace formée au Mont-Blanc, alimente directement le Glacier des Bossons, et met 50 ans pour se retrouver en bas !
Cependant, la chaleur fait fondre la glace! Ainsi, la fonte prend le dessus sur l’écoulement du glacier : on le voit alors « reculer ».
Les étés très chauds depuis 20 ans engendrent un raccourcissement important et rapide de tous les glaciers alpins.
Les précipitations jouent un rôle primordial sur la formation des glaciers: une baisse des précipitations accentue le phénomène de recul glaciaire (1940-1950).



Les effets de l'altitude
Plus on s’élève, plus les conditions de vie deviennent difficiles, et même au delà de 3000m pratiquement impossible.:
baisse de la température: quand on monte de 100m, la température baisse d’environ 1°C. Donc quand il fait 20° à Chamonix, on a 15° à Merlet, 2° à l’aiguille du midi et…-12° au Mont-Blanc!
augmentation du rayonnement solaire et du vent, ce qui favorise la déshydratation
augmentation de la quantité et de la durée d’enneigement, ce qui raccourcit la période végétative chez les plantes ou la période d’élevage des jeunes chez les animaux
Diminution de l’épaisseur du sol et de l’humus
Animaux, végétaux ont dû s’adapter à ces conditions rigoureuses… grâce à leurs différents pelages, à un comportement » à l’économie d’énergie », à l’hibernation pour certains. (Découvrez toutes les astuces de la faune en hiver sur notre page » L’hiver »
Les plantes quant à elles ont trouvé la solution : c’est le nanisme. Plus on monte en altitude plus elles sont petites, très colorées et sentent fort. Et oui, il faut se dépêcher de grandir, de fleurir, d’attirer les insectes pour polliniser… C’est qu’à 2000m, elles n’ont que 5 mois pour régler tout ça!

Les prédateurs
Les animaux de Merlet ne sont pas à l’bri des prédateurs! En effet la plupart d’entre-eux parviennent à grimper au dessus du grillage ou simplement par les airs comme les rapaces!
Le plus gros prédateur est le lynx, gros chat très discret, capable de s’attaquer à des proies beaucoup plus grosses que lui. Plusieurs lynx vivent dans la vallée de la Diosaz (à seulement quelques kilomètres de Merlet)
Le renard peut s’attaquer aux jeunes faons ou aux marmottes mais il a à Merlet un rôle très appréciable en tant que charognard et grand consommateur de petits rongeurs…
L’aigle royal est présent dans la vallée de Chamonix mais si timide que vous, visiteurs du parc, l’éloignez à votre insu! Il s’est déjà attaqué à des faons et marmottes. Dans le même registre on trouve le milan royal, les buses, et même les grands corbeaux…
Le gypaète barbu, introduit dans la région n’est pas un prédateur il vient à l’occasion, sur des vieilles carcasses…
Le loup enfin, de passage, n’a encore jamais su entrer dans le parc.

La longue et belle Histoire du village de Merlet


Un village devenu alpage puis un parc
On a retrouvé une trace écrite montrant que Merlet a été le premier site habité de la vallée de Chamonix alors que le glacier en fond de vallée fondait doucement. Plus certainement, Merlet a été un village ou hameau d’environ 60 montagnards qui habitaient à l’année, à 1500 m d’altitude tout de même ! Ils vivaient en quasi-autonomie, cultivant leur propres pommes de terres et légumes, leur viande et leur fromages.
Ensuite vers 1920, Merlet s’est transformé en alpage : les chalets n’étaient occupés que l’été et laissés pour la plupart à l’abandon. Une trentaine de vaches en estive produisaient du lait qui était transformé en fromage, crème et beurre. Les produits étaient vendus à l’auberge du balcon de Merlet. Simple crèmerie d’abord, c’est Mr Im-Hof qui y aménage un hôtel.
Ce retraité suisse, convaincu du formidable attrait touristique à long terme du site, change la destinée du hameau de Merlet en rachetant toutes les parcelles et chalets pour en faire un véritable domaine de plus de 20 hectares. Il passera le restant de ses jours à entretenir les chalets, aménager un meilleur accès.
C’est en 1967 que Philippe Cachat lui donne raison en créant un parc animalier hors du commun, qui fut lancé par « Bambi » le fameux chamois apprivoisé. Cinquante ans après, le parc de Merlet est resté dans la même famille Cachat et garde un avenir radieux.
Des 14 constructions recensées au 19e siècle, il n’en reste plus que 5, séparées en deux groupes de maisons Merlet Devant et Merlet Derrière. Dans la combe au centre du parc on trouve la chavanne et l’ancienne écurie de construction plus récente (1940)

L'altiport
Le créateur du parc animalier, Philippe CACHAT, était un pilote de montagne passionné, il a ouvert cette altisurface en 1970.
La piste étant privée, seuls quelques invités peuvent atterrir, en dehors des heures d’ouverture du parc.